
Iskandar OBEID est un forgeron libanais de Baabdat. Il a perdu la vue à la suite d’un accident. Comme ses médecins ne voient pas d’espoir de guérison, il se résigne à travailler avec un seul oeil et reste borgne. Jusqu’en 1950, année particulièrement prodigieuse pour Annaya,, quand il voit, une nuit en songe, un moine qui lui dit : « Va au monastère, et tu seras guéri.»
Iskandar décide de s’y rendre. Il n’hésite pas un seul instant. Il passe toute la journée en prière. La nuit tombée, il se recueille près du tombeau du père Charbel quand il ressent subitement des douleurs insupportables à l’oeil malade. Il poursuit ses prières avec confiance et se dit : » Je guérirai sûrement, si Dieu le veut, car le mal que j’endure est un signe, le Père Charbel est désormais mon seul médecin ».
Rentré chez lui, Iskandar a le sommeil très agité en raison de ses douleurs. Il se voit, dans son sommeil, debout devant l’église du couvent en train de s’entretenir avec un moine :
– Qu’y a t-il Iskandar ? lui dit le moine.
– J’ai très mal à l’oeil, répond Iskandar
– « Je vais te mettre de cette poudre dans l’œil. Tu éprouveras un mal atroce et ton oeil gonflera. Mais ne t’en fais pas, à la fin tu guériras.»
Le moine disparaît aussitôt en laissant l’inscription du Père Charbel écrite sur l’asphalte près de l’église. Iskandar pousse un cri aigu et se réveille. Il fait le signe de la croix et crie à sa femme : » Je vois ! je suis guéri, je vois.. »

Laisser un commentaire