
Depuis août la tension monte entre Le Venezuela et les Etats Unis, sur fond de pression politique. Les réserves de pétrole vénézuéliennes sont les gisements les plus riches de la planète et ont à ce titre une influence géopolitique majeure. Rappelons que le pétrole produit au Moyen Orient est hors de contrôle pour les américains, vu l’escalade avec l’Iran du mois de juin. Donc pour conserver une posture économique stratégique, ils se retournent vers le Vénézuela en invoquant une lutte contre les narcotrafficants.
Huit bateaux militaires dépéchés depuis le mois d’août, la tête de Nicolas Maduro mise à prix à 50 millions de dollars, la recherche de déstabilisation du régime, la répétition de manoeuvres navales de débarquement à proximité; tout est bon pour faire tomber le président du Vénézuela.
Sa réponse à partir du 13 septembre ne laisse aucune ambiguité: il arme les civils et les miliciens, prévoit des séquences d’entrainement militaire aux larges des côtes, il redéploie des navires militaires et se prépare à un coup de force.
Observation donc: Réalisation en cours de ce qui avait été annoncé le 11 septembre par Notre Dame.

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