Sainte fête aux saints époux, notre Espérance et notre Salut, Joie et Réjouissance pour le Ciel, Espérance des pêcheurs!

En cette belle occasion, relisons cet extrait relatif à ces noces éternelles et exceptionnelles dans l’Histoire de l’humanité! O quelle joie de voir la Mère de Dieu entourée par les soins d’un saint, d’un homme chaste, doux, modèle de vertu et de pureté! Modèle de travail et d’effort. La sainteté la plus admirable fleurit richement à travers leur mariage! Joie et fête en ce jour où notre Mère est si bien entourée. Notre Dame est dans la Joie, nous le sommes avec Elle! Alleluia!

Élisabeth aussi s’est approchée. Marie, émue, pleure parce qu’Anne de Phanouel l’appelle : « Ma fille » et l’embrasse avec des sentiments vraiment maternels. Élisabeth lui dit :

« Marie, ta mère n’est pas là, mais pourtant elle y est. Son esprit exulte de joie près du tien. Et regarde : les effets que tu portes te redonnent sa caresse. Tu y trouves encore la saveur de ses baisers. Il y a longtemps, le jour même que tu es venue au Temple, elle me dit : « Je lui ai préparé ses vêtements et son trousseau d’épouse. Je veux que ce soit moi qui file le lin et qui fasse ses robes d’épouse, pour ne pas être absente le jour de sa joie ». Et, sais-tu ? Les derniers temps, quand je prenais soin d’elle, elle voulait chaque soir caresser tes premières robes et celles que tu portes maintenant. Elle disait : « J’y sens l’odeur de jasmin de ma petite et je veux qu’elle y sente le baiser de sa maman ». Combien de baisers à ce voile qui t’ombrage le front ! Plus de baisers que de fils !… Et quand tu mettras les linges qu’elle a tissés, pense que c’est moins le métier qui les a formés que l’amour de ta mère. Et ces colliers… Aux heures mêmes de l’épreuve, ils furent sauvés par ton père, pour ton amour, pour te faire belle, comme il convient à une princesse de David, à cette heure-ci. Sois joyeuse, Marie. Tu n’es pas orpheline car les tiens sont avec toi Et tu as un époux qui est pour toi, père et mère, tant il est parfait… »

« Oh ! oui ! C’est vrai ! De lui je ne puis me plaindre, certainement. En moins de deux mois, il est venu deux fois, et aujourd’hui, c’est pour la troisième fois qu’il vient défiant pluies et vent, pour prendre mes ordres… Pense donc : mes ordres ! À moi qui suis une pauvre femme et de combien plus jeune que lui ! Et il ne m’a rien refusé. Et même, il n’attend pas que je demande. Il semble qu’un ange lui dise mes désirs et il m’en parle avant que j’ouvre la bouche. La dernière fois, il m’a dit : « Marie, je pense que tu préféreras rester dans la maison paternelle. Puisque tu es héritière, tu peux le faire si tu veux. Je viendrai dans ta maison. Mais seulement pour observer le rite, tu iras passer une semaine dans la maison d’Alphée, mon frère. Marie t’aime tant déjà. Et de là partira, le soir des noces, le cortège qui t’emmènera à la maison », N’est-ce pas gentil ? Il ne lui importe aucunement de faire dire aux gens que sa maison ne me plaît pas… À moi, elle aurait toujours plu, à cause de lui, si bon. Mais certainement… je préfère ma maison… à cause des souvenirs… Oh ! Il est bon, Joseph ! »

« Qu’a-t-il dit de ton vœu? Tu ne m’en as pas encore parlé. « 

« Il n’a pas fait d’objection. Même, quand il a su les raisons, il a dit:  » J’unirai mon sacrifice au tien ».

« C’est un jeune saint ! » dit Anne de Phanouel.

de Jésus à Maria Valtorta


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