
Après la douloureuse passion, la prière de Marie est animée par l’espérance, et l’espérance est déjà une certaine forme de joie. Marie vit « avec la joie de l’espérance » (Romains 12, 12).
Jésus, fidèle à sa promesse, ressuscite. Il est Dieu et après la Passion, il aurait pu se contenter désormais d’une présence spirituelle ; mais non, Jésus ressuscite et offre une présence visible et palpable, son amour miséricordieux va jusque là, et Marie en mesure toute la profondeur…
« En vérité, en vérité, je vous le dis, vous pleurerez et vous vous lamenterez, et le monde se réjouira; vous serez tristes, mais votre tristesse se changera en joie.
La femme, sur le point d’accoucher, s’attriste parce que son heure est venue; mais lorsqu’elle a donné le jour à l’enfant, elle ne se souvient plus des douleurs, dans la joie qu’un homme soit venu au monde.
Vous aussi, maintenant vous voilà tristes; mais je vous verrai de nouveau et votre cœur sera dans la joie, et votre joie, nul ne vous l’enlèvera. » (Jean 16, 20-24)
Marie est la mère de Jésus, son amour pour Jésus a une intimité unique, une tendresse ineffable, une joie indicible

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