
C’est vous, ô ma Mère, qui pleurâtes un Fils mort pour l’amour de moi: vos larmes, offrez-les à Dieu, je vous en supplie, afin de m’obtenir une vraie douleur de mes péchés. Oh! quelle douleur vous causèrent en ce jour les pécheurs; dans quelle amertume, moi aussi, je vous plongeai par mes crimes! O Marie, obtenez-moi la grâce de ne plus vous affliger du moins à l’avenir, vous et votre Fils, en renouvelant mes ingratitudes à votre égard. De quelle utilité me seraient vos larmes si je continuais de me montrer ingrat envers vous? Ah! ma Reine, ne le souffrez pas. Vous avez suppléé à toute mon indignité; vous obtenez de Dieu tout ce que vous voulez; vous exaucez tous ceux qui vous prient; eh bien! voici deux grâces que je vous demande; je les attends de vous avec assurance, je les veux: obtenez-moi d’être fidèle à Dieu, de ne l’offenser jamais plus, et de l’aimer le reste de ma vie autant que je l’ai offensé.

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