Communiqué du 16 juin 2024 – L’enfer existe et c’est réellement l’enfer

Chers frères et sœurs, chers Romanistes, La Paix soit sur vous.

Loués soient les Saints Cœurs de Jésus, de Marie et de Joseph et les saints et anges qui nous les font connaitre et aimer !

A Fatima, les pastoureaux ont eu une vision de l’enfer, qu’ils rapportent dans le premier secret : « Notre Dame nous montra une grande mer de feu, qui paraissait se trouver sous la terre et, plongés dans ce feu, les démons et les âmes, comme s’ils étaient des braises transparentes, noires ou bronzées, avec une forme humaine. Ils flottaient dans cet incendie, soulevés par les flammes, qui sortaient d’eux-mêmes, avec des nuages de fumée. Ils retombaient de tous côtés, comme les étincelles retombent dans les grands incendies, sans poids ni équilibre, avec des cris et des gémissements de douleur et de désespoir qui horrifiaient et faisaient trembler de frayeur. Les démons se distinguaient par leurs formes horribles et dégoûtantes d’animaux épouvantables et inconnus, mais transparents et noirs. Cette vision dura un moment, grâce à notre bonne Mère du Ciel qui auparavant nous avait prévenus, nous promettant de nous emmener au Ciel (à la première apparition). Autrement, je crois que nous serions morts d’épouvante et de peur.

Puis nous avons levé les yeux vers Notre Dame qui nous a dit si gentiment et si tristement : vous avez vu l’enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs, pour les sauver, Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé. Si l’on fait ce que je vais vous dire, beaucoup d’âmes seront sauvées et il y aura la paix »

Cette apparition est validée et reconnue par l’Eglise catholique, donc reconnue dans toute sa globalité comme venant de Notre Dame. L’enfer, Jésus en parle, plus de soixante fois dans les quatre Evangiles. Jésus montre qu’il existe et chasse les démons qui savent bien qu’il existe. Renier l’existence de l’enfer est un non-sens dans la Foi catholique. S’il n’y a pas d’enfer, il n’y a que le Ciel. S’il n’y a que le Ciel, pourquoi Jésus aurait-il eu besoin de souffrir et de subir le plus cruel des châtiments ? Quel sens le Père Eternel tirerait d’un tel acte, sinon une inutilité ?

Dans les grandes tribulations à venir, il y aura des massacres et des persécutions d’une violence infernale. Les colonnes infernales du 18è siècle, la Terreur démoniaque qui a régné et qui encore maintenant imprègne notre Nation n’est rien comparée à celle qui va se déchainer, de façon eschatologique. Les acharnés voudront faire périr les prêtres mais sans leur laisser le martyr. Ils les feront pécher mortellement avant de les tuer, pour les vouer aux flammes infernales. Malheur ! Malheur ! Que de peine et de souffrances pour tant d’horreurs !

Alors oui l’enfer existe, méditons cette vérité et ne l’oublions en aucune façon ! La Rédemption passe par le sacrifice de la Croix, par la mort de notre Sauveur qui en mourant en tant qu’homme ne meurt pas en tant que Dieu, qui donc par sa mort vient écrouler les portes des enfers et donner accès à l’éternité bienheureuse. Qui parmi les hommes était au Ciel avant que Jésus ne meurt et ne ressuscite ? Personne. Aucun patriarche n’était au Ciel. Les portes étaient closes à cause du péché originel. Le Paradis est une Grâce, pas un dû ni la voie large. C’est une porte étroite, très étroite qui demande un mot de passe pour être franchie. Dieu nous a donné ce mot de passe qui tient en une phrase : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta Force et de toute ton intelligence et ton prochain comme toi-même pour l’Amour de Dieu. »

Gardons ce mot de passe chevillé au Corps, témoignons à Dieu notre Amour. Tenons la main de Notre Dame, Elle nous fera traverser les tempêtes. Offrons-lui notre Amour, osons retourner à Elle lorsque nous sommes pécheurs. Elle est refuge des pécheurs, consolatrice des affligés. Elle est porte du Ciel, par Elle nous entrevoyons l’Espérance de la béatitude éternelle.

Marie, Madone de la Réparation, ma Mère, ma Confiance, mon Espérance et mon Salut, Priez sans cesse pour nous qui avons recours à Vous.

Le Secrétariat de l’Ordre Romain de Marie Reine de France