Communiqué du 15 juin 2024 – Sauvés dans l’Espérance

« SPE SALVI facti sumus » – dans l’espérance nous avons été sauvés, dit saint Paul aux Romains et à nous aussi (Rm 8, 24). Selon la foi chrétienne, la « rédemption », le salut n’est pas un simple donné de fait. La rédemption nous est offerte en ce sens que nous a été donnée l’espérance, une espérance fiable, en vertu de laquelle nous pouvons affronter notre présent: le présent, même un présent pénible, peut être vécu et accepté s’il conduit vers un terme et si nous pouvons être sûrs de ce terme, si ce terme est si grand qu’il peut justifier les efforts du chemin. Maintenant, une question s’impose immédiatement: mais de quel genre d’espérance s’agit-il pour pouvoir justifier l’affirmation selon laquelle, à partir d’elle, et simplement parce qu’elle existe, nous sommes rachetés? Et de quelle genre de certitude est-il question?

Cette introduction de la lettre encyclique de sa sainteté le pape Benoit XVI nous donne les jalons de l’Espérance. C’est une leçon forte pour notre Foi. Cette introduction pose une vraie question : d’où vient une telle Espérance selon laquelle nous sommes rachetés ?

L’Espérance de la Rédemption nous donne d’affronter le présent, autrement dit la Croix. Nous pouvons porter notre Croix à la suite du Seigneur pour la bonne raison que nous avons l’Espérance de la Vie Eternelle, que nous avons l’Espérance du rachat. Et savoir que nous avons été appelés à la Vie divine nous fait rentrer dans la vie de la Grâce, nous fait épouser la Croix toujours plus généreusement et puis finalement nous rend coparticipant de la Rédemption. Par la Réparation, par la dévotion réparatrice, nous portons notre Croix et l’offrons patiemment, généreusement, joyeusement si possible. Nous avons l’Espérance chevillée au Corps car le Christ nous fait croître dans la Grâce divine.

Dès cette Terre, un monde qui passe à toute allure et qui est une vallée de larmes, nous pouvons imiter le Christ et rentrer dans sa divine volonté. Se mettre aux pas du Seigneur Ressuscité nous donne l’Espérance du Salut, l’Espérance de la Rédemption, celle d’être glorifié.

Mais méditons aussi cela : l’Espérance nous est donnée parce que nous avons accepté de porter la souffrance de la Croix, parce que nous avons accepté d’être écrasé par son poids, d’être transpercé par les clous. Henri, lui qui vit la Passion tous les soirs, est un exemple en lui-même d’imitation des vertus de Notre Seigneur. Henri connait la Croix, c’est à travers cette dévotion, cet Amour de la Croix que nous pouvons rentrer dans l’Espérance.

Courage mon âme, le Ciel est au bout.

Marie, Madone de la Réparation, ma mère, ma Confiance, mon Espérance et mon Salut, Priez sans cesse pour nous qui avons recours à Vous.

Le Secrétariat de l’Ordre Romain de Marie Reine de France


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